Les actions de l'association LCPA
"Le Crotoy Préservé et Authentique" a effectué plusieurs actions marquantes.
Sur cette page, nous vous présentons les principales.
********************************************************************************************************************************************************************************************
Action N°1: LA POSITION DE LCPA SUR LE PPRN
1) Par arrêté du 10 Mai 2010, le Préfet de la Somme a lancé l’élaboration d’un Plan de Prévention des Risques Naturels (PPRN) de submersion marine et de recul du trait de côte sur 10 communes du département dont Le Crotoy.
Ce PPRN est un tableau d’une évolution incertaine et représente actuellement plus de risques pour les biens et la population que l’hypothétique submersion.
Demain, suivant le PPRN, les quartiers historiques seront défigurés à grand renfort de « velux » ou même de plate-forme d’hélitreuillage sur les toits des maisons.
La présentation du PPRN dont l'étude a été faite par CREOCEAN, est très « négative » alors que l’on pourrait POSITIVER les actions. Ainsi, il conviendrait plutôt :
- De laisser à l’initiative locale l’entretien voire la création d’ouvrages pour lutter contre les retraits de traits de côte à quelques endroits.
- D'innover en matière de conception urbaine et architecturale pour intégrer au mieux le risque d’inondation sur nos zones rouges, inconstructibles désormais, à l’exemple de l’effort actuel des Pays Bas, nos voisins.
C’est en développant les zones dites « rurales » que nous réduirons à long terme les problèmes écologiques, sociaux liés à la surpopulation des grands centres urbains et nos communes devraient bénéficier prioritairement des dispositifs comme les Fonds de Prévention des Risques Naturels Majeurs
Il faut clarifier, à court terme, la responsabilité de la gestion des digues de protection et leur entretien.
2) A Monsieur M. Jean-Claude GENAY, Sous- Préfet d’Abbeville, suite à son interview du mercredi 3 Août 2016 dans le « Journal d’Abbeville » et plus récemment à l’article sur le PAPI.
Nous sommes tout à fait conscients qu’un PPRN est « clairement porteur de contraintes » et la population est prête à accepter, dans la mesure où le plan est réaliste, fondé sur une étude scientifique fiable, ce qui est loin d’être le cas.
Pour rappel, il faut savoir que CREOCEAN ne peut être accrédité de sérieux sachant par exemple que son étude ne prend même pas en compte l’ensablement de la Baie de Somme !
Pendant des décennies, nous avons lutté (ou tenté de lutter) contre cet ensablement : nous pouvons répertorier un nombre important d’études, et que nous propose le PAPI ?... de refaire des études, cette fois dans le sens d’une marée montante !...
Certes l’avis de la population a été pris en compte… Mais M. Le Sous- Préfet se garde bien d’indiquer que les 3 commissaires enquêteurs ont donné un AVIS NEGATIF…
La concertation avec les maires des 10 communes concernées est faussée : En termes élégants et très diplomatiques l’Administration Préfectorale pourrait revoir des dotations, chercher des erreurs de forme dans les dossiers… Bref c’est l’épée de Damoclès sur nos élus de terrain…
La population du Marquenterre n’est pas exposée comme le village de Faute-sur-Mer en Vendée située sous le niveau de la mer… Nous sommes au-dessus largement de ce niveau et nous avons en plus érigé des digues au cours des siècles… Pourquoi ne plus les entretenir depuis quelques dizaines d’années ?
Enfin et très récemment, on reviendrait sur le sujet et l’entretien de la digue d’Authie Sud serait au programme.
Dans sa grande mansuétude, M. Le Sous-Préfet a accordé quelques « miettes » : par exemple l’amarrage des « mobiles-homes » au lieu d’une évacuation chaque hiver. Mais la création de plates formes d’évacuation à réaliser, à la charge du propriétaire, reste à l’ordre du jour et devrait être réalisée dans les 5ans à venir (au lieu de 2 ans précédemment !) ainsi que quelques autres mesures…délirantes !
Non, il est temps que la décision revienne à la population et non à une technocratie et décideurs qui ne sont plus capables de faire face avec réalisme et lucidité aux problèmes du moment.
Les associations sont l’émanation de la parole des citoyens. Elles doivent intervenir pour porter des solutions pragmatiques, réalistes et éviter que des études fantaisistes parasitent une fois de plus une action immédiate, emprunte de bon sens.
Depuis, tout récemment, le PAPI a enfin intégré un peu plus de réalisme mais débouche encore (et encore !) sur des études longues et coûteuses… La digue de l’Authie Sud qui devrait protéger le Marquenterre n’est pas là de se rehausser !...
3) LCPA soutient l’association AD PAR : Association de Défense des Propriétaires, des Artisans et Résidents du Marquenterre Baie de Somme
Vous trouverez ci-dessous la lettre ouverte de l’association envoyée à M. Xavier Bertrand - Président de la Région « Nord-Pas de Calais-Picardie ».
Lettre ad par a xavier bertrand 21 02 16 (246.03 Ko)
4/ MEDIAS: Ci dessous les articles de Presse concernant l’avis défavorable au PPRN.
a) COURRIER PICARD du 11 février 2016
Pprn avis defavorable courrier picard 11 02 16 (193.24 Ko)
b) JOURNAL D’ABBEVILLE du 17 février 2016
Pprn avis defavorable journal d abbeville 17 02 16 (279.85 Ko)
Juin 2016: Bien que la la Commission d'enquête publique unanime conclut à un avis défavorable sur le PPRN Littoral, le Préfet de la Somme a signé, sans modifications notoires, le PPRN.
L'AD PAR a déposé un recours, de même que le Collectif des 10 maires du Littoral maritime.
L'AD PAR ne manquera pas de répondre à M. le Sous-Préfet JC GENAY qui a eu "le culot" d'indiquer dans une interview aux journaux locaux que la concertation a bien eu lieu: il s'est bien gardé de mentionner que cette concertation était à l'unanimité opposée au PPRN.
Novembre 2018: le recours de AD PAR et les recours des 10 maires sont clos depuis le 29 septembre 2018.
A présent, place aux plaidoiries des avocats et attente du jugement du Tribunal Administratif.
12/02/2019: Résultat de l'audience du Tribunal Administratif d'Amiens qui a eu lieu le mardi 22 janvier 2019
Information du conseil d’administration de l’association AD PAR
le Tribunal Administratif d’Amiens a accédé à la requête de AD PAR et annulé l’arrêté du Préfet de la Somme du 10 juin 2016 approuvant le plan de prévention des risques naturels dit « PPRN Marquenterre Baie de Somme ».
Cette annulation ne sera effective que dans 18 mois, soit le 5 août 2020, le temps pour les services de l’état de revoir leur copie.
La situation est donc inchangée et les demandes de permis de construire sur les zones concernées n’aboutiront toujours pas.
Par contre il est très probable qu’une nouvelle enquête d’utilité publique soit engagée et – même si l’état a délibérément ignoré l’avis des commissaires enquêteurs de la précédente – Les habitants du Littoral pourront exprimer leur point de vue.
8 mai 2019: Vous trouverez ci-dessous l'article du Journal d'Abbeville consacré à l'assemblée générale AD PAR du 27 avril 2019
Article journal d abbeville sur ag ad par 06 05 19 (755.96 Ko)
*****************************************************************************************************************************************
Action N°2 : NUISANCES DU CENTRE CONCHYLICOLE DU CROTOY
LE CENTRE CONCHYLICOLE DU CROTOY : L’ENVERS DU DECOR
LCPA apporte son soutien au collectif des riverains du centre conchylicole du Crotoy qui sont empoisonnés par les odeurs nauséabondes depuis l’ouverture du centre conchylicole en 2010.
Le Crotoy est très connu comme étant un port de pêche où il fait bon vivre. Les touristes viennent du monde entier pour visiter ce patrimoine traditionnel de maisons de pêcheurs et aussi pour manger des moules frites, plat local traditionnel très appréciés sur les terrasses des restaurants du Crotoy.
Seulement, l’envers du décor, c’est la pollution visuelle des fossés et olfactive (odeurs de gaz) engendrée par les rejets du lavage des moules au centre conchylicole et qui empoisonnent à tous les sens du terme les riverains.
Beaucoup de réunions se sont passées depuis l’ouverture et le problème reste entier. Les autorités concernées se renvoient le problème les uns sur les autres, le syndicat mixte Baie de Somme Grand littoral (SMBS) qui en est le maitre d’œuvre, le GIE Produit de la Mer qui regroupe les 14 mytiliculteurs, la Mairie du Crotoy qui a cédé le terrain avec un bail emphytéotique, Veolia qui assure l’entretien du centre conchylicole, l’Agence régionale de santé qui ne voit pas venir un risque sanitaire compte tenu de la présence de nombreux rats aux abord du centre.
La Mairie du Crotoy a réuni toutes les personnes concernées par ce problème le samedi 29 juillet. Le compte-rendu doit être rédigé par le SMBS car des accords verbaux auraient été pris en réunion. Le maître d’ouvrage de ce dossier est le SMBS (CONSTRUCTION ET EXPERTISE) qui doit donc rédiger le cahier des charges afin de lancer une consultation pour désigner un cabinet d’experts qui ne pourra pas être désigné avant un mois.
Les riverains attendent que des travaux de remise en conformité du centre conchylicole soient entrepris car il présente une erreur manifeste de conception. Ces travaux sont indispensables pour revenir à un environnement décent pour accueillir les touristes, digne du Crotoy dans le « Grand site classé de France ».
Cela bouge enfin !!! Le 10 novembre 2015, Madame le Préfète a informé le collectif des Riverains que suite aux renseignements transmis par la DDTM, il apparaît que ses services ont récemment procédé à de nouveaux contrôles mettant en exergue l'insuffisance d'opérations d'entretien des fossés de décantation.
Aussi, le Syndicat Mixte Baie de Somme Grand Littoral Picard a été enjoint de se mettre en conformité avec l'article 2.4 de l'arrêté préfectoral du 27 février 2009, dans les plus brefs délais, en vue de prévenir le dégagement d'odeurs nauséabondes.
De plus, Madame la Préfète assure que la DDTM veillera à l'application de ces dispositions et qu'une nouvelle étude va être prochainement lancée afin de proposer des travaux prioritaires pour améliorer la situation.
Depuis cette lettre, des travaux de vidange des fossés ont été entrepris. l'eau a baissé, ça ne sent plus les mollusques mais les vieux égouts.
Cela continue de bouger !!! Monsieur Emmanuel Maquet, Président du Syndicat Mixte Baie de Somme Grand Littoral Picard, a envoyé un courrier le 4 décembre 2015 au GIE Produit de la Mer qui regroupe les 14 mytiliculteurs pour leur rappeler que le nettoyage des moules sur leur concession en mer, la bonne tenue de leurs bacs décanteurs, la mise en place des paniers de dégrillage dans les ateliers ont été reconnus lors des groupes de travaux, comme indispensables au bon fonctionnement du centre conchylicole. Le règlement intérieur signé par tous presrit ces opérations.
Cependant, M. Maquet considère qu'il y a, depuis la mi-saison, un certain relâchement dans la réalisation de ces tâches car certains myticulteurs ne les exécutent pas toujours.
Le voisinage de centre conchylicole se plaint de nuisance offactive et un collectif de riverains fait porter la responsabilité des mauvaise odeurs au fonctionnement du centre conchylicole.
Si ce constat de non respect de ces opérations perdurait pour certains d'entre eux, il serait difficile pour eux comme pour le Syndicat Mixte de trouver une solution.
Monsieur Emmanuel Maquet termine son courrier en demandant à tous de respecter le règlement intérieur, les agréments sanitaires et de redoubler de vigilances sur ces opérations de nettoyage afin de ne pas imputer le fonctionnement de cet outil collectif qui demande l'attention de tous.
Le collectif des riverains est satisfait de ce courrier mais qui semble rester lettre morte car depuis le début de la saison des moules (mars 2016), les riverains sont à nouveau très inquiets car les odeurs reprennent et cela devient insupportable.
Cela bouge au Centre Conchylicole:
Le 15 juin 2016, le collectif des Riverains a rencontré Mme Clémence Gariglietti, chargée de mission au Comité régional de la conchyliculture Normandie/Mer du nord.
Elle propose d'installer un produit de désodorisation et nous as laissé la documentation.
Le Collectif est preneur de toute solution qui pourra résoudre le problème d’odeurs, il en est de même pour les mytiliculteurs.
Elle les guidera dans l'installation. Ce n'est qu'un début et il faut tout essayer pour se sortir de ce problème.
Mme Gariglietti a rencontré des mytiliculteurs qui pensaient qu'il serait peut-être bien de rétrécir la largeur du fossé et faire rejeter l'eau au moment des marées hautes.
La livraison des actifs neutralisants d'odeurs (KLEARIOS) est prévue le 29 juin et l'installation dans le fossé est prévue le 7 juillet pour raison de marées.
Mme Gariglietti prévoit une note explicative et un questionnaire d'évaluation pour les riverains.
Cette solution est toutefois transitoire car ils ne peuvent pas faire de travaux plus conséquent en ce moment à cause de l’activité du Centre.
Dernière minute: Les plaques ont bien été posées le 7 juillet et un mois aprés le résultat est plutôt décevant car les mauvaises odeurs sont toujours présentes.
De plus, un autre sujet d'inquiètude subsiste, à savoir, les rejets du centre conchylicole sur la plage à proximité du bord (environ 60 m). (voir photos)
Les rejets des fossés du centre conchylicole sortent par l'ouverture du regard au lieu de s'épandre dans le matelas de galets à proximité du regard.
En fait, le tuyau devrait rejeter cette eau usée à plus de 300 m de la plage.
Consciente de tous ces problèmes qui risquent à terme d'interdire la baignade au Crotoy, la Mairie et le Syndicat Mixte ont organisé une réunion le lundi 8 août 2016 dont l'objet était: Odeurs du Centre Conchylicole (voir le CR ci-dessous)
Cr de reunion odeurs du centre conchylicole du crotoy 08 08 16 (349.57 Ko)
Novembre 2016:
Depuis la réunion organisée par le Syndicat Mixte Baie de Somme du 8 août 2016, il ne s'est rien passé, rien sur les éventuels travaux envisagés lors de la réunion contre les odeurs et la pollution en Baie de Somme.
Aussi, dans un 1er temps, LCPA et le Collectif des Riverains "pour le mieux vivre en Baie de Somme au Crotoy, ont adressé à M. DE MESTER, Préfet de la Somme, à Mme BOURGAU, Maire du Crotoy et à M. BUISINE, Député de la Somme, un dossier complet sur le problème des odeurs et de la pollution de l'Estran à la sortie du collecteur des rejets des fossés du centre conchylicole dont les résultat des analyses des eaux du "Geyser" effectuées par un laboratoire reconnu par les tribunaux. Ces résultats nous interrogent sur la nature et l'ampleur de la pollution en Baie de Somme.
Ce dossier et les 13 annexes seront consultables ci-dessous
Courrier au prefet sur le centre conchylicole 3 novembre 2016 (772.72 Ko)
Dossier au prefet conchylicole du crotoy 3 novembre 2016 (469.95 Ko)
Annexes courrier prefet centre conchylicole 3 novembre 2016 c (5.44 Mo)
Le "Geyser"
Décembre 2016:
Notre commentaire de l'article du Journal de la Baie de Somme du Syndicat Mixte Baie de Somme N° 74 - Automne 2016
Quel optimisme de la part du rédacteur de l'article ci-dessous qui affirme que, "les odeurs vont disparaitre dans les prochains mois" !!!! sans donner de date. Nous savons par expérience que les prochains mois peuvent se transformer en plusieurs années.
Par contre, ce qui est nouveau, c'est que le SMBS reconnaît implicitement que les odeurs sont imputées au rejet des eaux de lavage des moules qui stagnent trop longtemps dans les fossés du centre conchylicole.
De plus, il est écrit qu’il y a bien un dysfonctionnement du centre conchylicole et qu'une étude pour y remédier sera lancée pendant la période hivernale 2016/2017.
Pourtant la commune du Crotoy a déjà versé la somme de 23000 euros pour effectuer les études qui ne sont toujours pas engagées en décembre 2016.
Rien n'a été entrepris pour évaluer sérieusement l'ampleur et la nature du désastre en Baie de Somme et pour éradiquer définitivement les odeurs nauséabondes.
Le rédacteur de l'article a également oublié d'évoquer la prolifération de la pollution bactérienne. En fait il aurait dû écrire que la pollution olfactive est liée à la prolifération des bactéries dans la vase des fossés du centre conchylicole.
Réponse de M. Le Préfet à LCPA et aux riverains du centre conchylicole
Voir les réponses (ci-dessous) de M. le Préfet au dossier envoyé par LCPA et le Collectif des Riverains du centre conchylicole.
M. le Préfet reconnait, suite à plusieurs visites de la DDTM qu'il y a bien un dysfonctionnement du dispositif de traitement des eaux de lavage des moules.
En fait, les eaux, avant rejet dans la Baie de Somme, devraient passer par un filtre à sable puis faire l'objet d'un traitement ultraviolet, afin de réduire la concentration en bactéries.
M. le Préfet demande à M. Maquet, Président du Syndicat Mixte Baie de Somme - Grand littoral, de lui communiquer pour le 31 mars 2017 les moyens qu'il compte mettre en oeuvre afin de faire cesser ces dégagements nauséabonds tout en respectant les normes de rejet dans la baie.
C'est clair !! c'est un ultimatum. Il est temps que le SMBS prenne concience du problème et se décide enfin à lancer l'étude demandée par M. le Préfet et les travaux qui résulteront de l'étude.
Reponse du prefet a lcpa 23 12 16 (287.35 Ko) et Reponse du prefet a collectif riverains 23 12 16 (289.57 Ko)
Avril 2017: Une journaliste du Courrier Picard a écrit un article sur les odeurs du centre conchylicole provoqué par les fossés qui servent de bassin de décantation:
Article courrier picard sur le centre conchylicole 14 04 17 (540.54 Ko)
17 mai 2017: LCPA a rencontré M. le Sous-Préfet d'Abbeville (voir CR de la réunion).
Cr visite sous prefecture du 17 mai 2017 (209.97 Ko)
Nous lui avons présenté un dossier intitulé "Le centre conchylicole - Un risque de santé publique, Une atteinte à l’écosystème" (voir ci-dessous)
Presentation centre conchylicole k (2.03 Mo)
2 août 2017 Réunion à la Mairie du Crotoy dont l'objet était le reporting par Mme la Maire, de la visite de M. le Sous-Préfet d'Abbeville faite le 25 juillet 2017 concernant essentiellement le problème récurrent des odeurs et de la pollution du centre conchylicole.
Voir CR de LCPA: Cr reunion mairie lcpa du 2 aout 2017 (394.79 Ko)
Le Journal d'Abbeville dans son édition du 9 août a fait un article sur la visite du Sous-Préfet sur le site du centre conchylicole et sur le parc à moules au pied de la mer.
Centre conchylicole journal d abbeville du 9 aout 2017 (864.7 Ko)
Les riverains et LCPA attendent beaucoup de la réunion du 20 septembre 2017 où nous espérons que le bureau d'étude pourra présenté une solution solide et pérenne pour régler ce problème.
Octobre 2017: Vous trouverez ci-dessous le communiqué de LCPA suite à la réunion qui s'est tenue à la Mairie du Crotoy en octobre 2017 en présence des représentants de la Sous-Préfecture, du syndicat Mixte Baie de Somme Grand littoral Picard et des mytiliculteurs.
Nous vous communiquons les informations transmises par la Sous-Préfecture lors d’une réunion qui s’est tenue à la Mairie du Crotoy avec le cabinet d’étude en charge du dossier relatif aux odeurs et à la pollution du centre conchylicole.
Le cabinet d’études réalise actuellement la première phase de l’étude dite "diagnostic" qui par nature, n’est pas destinée à établir de solution pérenne à ce stade. Ce n’est qu’au cours d’une seconde phase dite « préconisations » que le bureau d’études proposera des solutions au Syndicat Mixte Baie de Somme (SMBS) qui choisira la solution à mettre en œuvre. Il a été toutefois précisé que la/les solutions seront longues à mettre en place.
Il ressort 2 points importants de cette réunion :
1) D’une part, concernant la présence de bactéries Escherichia coli ('E. Coli) et d’entérocoques, le cabinet d’étude valide l’analyse faite dans la présentation de LCPA à M. le Sous-Préfet en mai 2017. Comme nous l’avons écrit dans cette présentation, il s'agirait bien d'une pollution extérieure au centre conchylicole.
La Mairie qui est très concernée par le réseau d’assainissement du secteur, a fait procéder à la vérification des réseaux. A priori, aucun problème n’est constaté. Seulement, comme le cabinet d’étude a constaté qu'il ne pouvait s’agir que d’une pollution externe au centre conchylicole, c'est bien à la commune du Crotoy et à VEOLIA, son délégataire, de trouver l’origine de cette pollution.
2) D’autre part, le cabinet d’étude qui a déjà travaillé sur des problématiques similaires dans des bassins de piscicultures en Bretagne, a évoqué une expérimentation qui a donné des résultats probants dans les piscicultures marines bretonnes : installer des aérateurs dans les fossés. Cette solution qui a le mérite d’être peu couteuse et rapide à mettre en œuvre, peut diminuer sensiblement les nuisances olfactives pour la prochaine saison de moules.
Cependant, le bureau d’études rappelle qu'actuellement, son travail porte uniquement sur la phase de "diagnostic », et que cette solution évoquée n’a pas été vérifiée sur le plan technique. A cet effet, un groupe de travail a été mis en place composé du bureau d’étude, de représentants du Syndicat Mixte Baie de Somme et de 3 mytiliculteurs élus par l'ensemble des 14 mytiliculteurs.
Au-delà de cette réunion, LCPA demande de ne pas oublier le traitement de la pollution !
D’ailleurs, nous avons constaté que récemment, des clapets anti-retours ont été posés entre le fossé du centre conchylicole et le fossé de la ville du Crotoy, tout comme l’intervention de l’entreprise « SADE » qui a travaillé avec un camion-grue sur le réseau d’assainissement au niveau des pompes de relevage et des décanteurs.
A noter que la conclusion de la phase « diagnostic » du cabinet d'étude sera faite fin novembre 2017 lors d’une réunion du groupe de travail.
A la suite, LCPA sera invité par M. le Sous-Préfet pour une restitution de cette conclusion.
Juin 2018: Les 14 mytiliculteurs conscients des problèmes de nuisances olfactives se sont engagés à prélaver systématiquement les moules à la mer avant leur arrivée au centre conchylicole et à entretenir et vider régulièrement les bacs décanteurs.
Engagement des mytiliculteurs (921.03 Ko)
Le 25 juillet 2018, nous avons rencontré le nouveau chargé de mission du Centre Régional de la Conchyliculture Normandie / Mer du Nord) M. Paulin Leconte qui remplacera Mme Clémence Gariglietti à partir d'août 2018. Puis, en fin d’après-midi, M. Benoit Lemaire, Sous-Préfet d’Abbeville, nous a contacté pour nous informer de l’avancement du projet de réhabilitation du centre conchylicole. A savoir, Il est prévu 2 procédures pour le financement des travaux :
- une procédure légère qui déboucherait sur le début des travaux 4eme trimestre 2018 et la fin des travauxau 1er trimestre 2019
- une procédure lourde qui déboucherait sur le début des travaux en 2019 et la fin des travaux en 2020
Le choix entre les 2 procédures sera fait en septembre 2018.
M. le Sous-Préfet informera LCPA de la décision qui sera prise et nous invitera à la réunion d’information.
Les travaux prévus seront la suppression des fossés qui seront remplacés pour un conduit fermé.
Chaque atelier aura un bac de décantation, les eaux de lavage seront ensuite envoyées dans un nouveau bassin de décantation puis vers un filtre UV.
Il est même envisagé de faire le traitement en flux continue.
Novembre 2018: Les riverains sont inquiets car en novembre 2018, à notre connaissance, les travaux ne sont pas engagés pour cet hiver et le redémarrage de l’activité du centre conchylicole du Crotoy se fera en mars 2019.
Notre inquiétude va grandissante à la lecture de l’article du Journal d’Abbeville du 31 octobre 2018 où il est évoqué la création d’un centre de purification des coques en complément de la structure actuelle de la station des mytiliculteurs du Crotoy.
Le problème des odeurs n’étant toujours pas réglé, nous pensons qu’ajouter un centre de purification des coques, ne fera qu’amplifier les mauvaises odeurs et la pollution de la Baie de Somme provoquée par les eaux de rejet.
Vers un centre de purification des coques (1.24 Mo)
Suite à l'article du Journal d'Abbeville du 30 octobre 2019 (ci dessous)
Le Crotoy : ça sent le soufre autour de la station conchylicole de baie de Somme
Journal d abbeville ca sent le soufre au crotoy 30 10 19 (1.78 Mo)
L'association LCPA accuse les mytiliculteurs de rejeter des eaux polluées en baie de Somme, la profession se défend experts à l'appui...
L’association LCPA met en doute la qualité des eaux rejetées en baie par la station conchylicole du Crotoy, en baie de Somme. Les experts et professionnels de la mytiliculture reconnaissent un problème d’écoulement mais rejettent toute responsabilité quant à la production d’Escherichia coli et d’entérocoques intestinaux
Avec pas moins de quatorze entreprises de mytiliculture, la baie de Somme représente un marché annuel de l’ordre de 2 500 tonnes de moules de bouchots (70 000 tonnes annuelles produites en France) pour un chiffre d’affaires annuel cumulé de près de 5 millions d’euros.
Soit une bonne centaine d’emplois directs et plus de trois cents emplois indirects. Autant dire, une industrie très porteuse, un pilier de l’économie de la côte picarde en plus d’être très symbolique du terroir local.
Mais il y a un « mais » : un problème récurrent de gestion des déchets organiques issus du traitement des moules par un système de lagunage manifestement inefficace.
Vue aérienne du point de rejet de la station conchylicole du Crotoy (©LCPA)
De plus, l’association Le Crotoy Préservé et Authentique (LCPA), réunissant de scrupuleux observateurs de la vie locale, tels que Jean-Claude Steil, Michel Delahaye, Jean-Claude Chamaillard ou encore Daniel Convain, dénoncent un rejet d’eau pollué par des bactéries de type entérocoques et escherichia coli.
« C’est ni plus ni moins qu’une bouche d’égout à ciel ouvert, et directement en baie » s’enflamme le président Jean-Claude Steil.
La profession des mytiliculteurs, par la voix notamment de Bruno Vallé, président du Groupement d’intérêt Economique (GIE) des mytiliculteurs, se défend experts à l’appui.
Le cabinet CHF, référence nationale en matière d’aquaculture, les concepteurs et les utilisateurs de la station reconnaissent un problème d’écoulement qui génère certes une fermentation dans les canaux de lagunage longeant la structure, mais rejettent toute responsabilité quant aux analyses démontrant des seuils allant jusqu’à 18 fois les valeurs autorisées pour les bactéries entérocoques et Escherichia coli.
« Des bactérise issues de mammifères à sang chaud, et pas donc certainement pas des moules » martèle Hervé Coudert, du bureau d’étude CHF, auteur d’un rapport sur la conception de la station et les travaux à mener pour en améliorer le fonctionnement.
L’affaire met en cause à la fois l’une des principales industries locales, la culture marine la plus emblématique de baie de Somme, l’environnement du coeur d’un « Grand site de France » mais aussi les raisons pour lesquelles la ville du Crotoy a perdu ces deux dernières années son autorisation de baignade…
Quelles sont les sources de cette pollution? Qui sont les responsables?
Une enquête que les professionnels de la mytiliculture, les défenseurs de l’environnement, les élus et les professionnels du tourisme aimeraient bien réussir à élucider…
Commentaire LCPA:
En fait, LCPA n'accuse pas les mytiliculteurs mais plutôt le concepteur du centre conchylicole qui leur a vendu un outil de travail obsolète qui engendre les odeurs nauséabondes provoquées par le fossé à ciel ouvert rempli d'eau saumâtre.
Nous avons rencontré M. Thierry Bizet , Directeur technique du SMBS qui nous a informé que la Communauté de communes Ponthieu-Marquenterre CCPM ne veut pas s’occuper du Centre Conchylicole du Crotoy puisqu’elle le considère comme un bien PRIVE.
A terme, la gestion sera prise en compte par le GIE des mytiliculteurs. Mais, avant, le SMBS devra régler le problème des odeurs. De plus, les mytiliculteurs doivent se prendre en charge.
Un certain nombre d’actions est prévu en même temps que l’aménagement du futur parking comme remblayer le fossé du centre et poser des canalets en béton couverts.
La suppression du fossé est impérative pour régler le problème des odeurs.
Les Travaux devraient démarrés à l’automne 2020 et la fin pour printemps 2021
L’attente des riverains et de LCPA, est surtout de régler dans un 1er temps le problème des odeurs nauséabondes.
Concernant la pollution du rejet des eaux de lavage des moules, celle-ci s’ajoute aux autres pollutions qui se déversent dans la Baie de Somme (les moutons, les phoques, l’amont de la Somme et du Dien).
La commune du Crotoy est très concernée par l’interdiction de baignade. C’est aux instances politiques (Mairie, Préfecture, Ministère de la Transition écologique et solidaire, Département, Région…..) de prendre en charge ce problème de santé publique.
Action n°3: MAISONS ABANDONNEES OU EN DESHERENCE AU CROTOY
2014: Nous avons ouvert un nouveau sujet sur les maisons en déshérence ou abandonnées dans le Crotoy.
Les statuts de LCPA ont pour objet la défense de l’environnement, du patrimoine bâti et de la propriété collective de la commune du Crotoy.
Notamment de veiller à la préservation de l’architecture typique du Crotoy et favoriser la réhabilitation des bâtiments anciens.
Hors, nous constatons qu’un certain nombre de bâtiments sont en déshérence voire dangereux pour la population.
Voici quelques exemples de maisons ou mur de propriété
Immeuble de la rue Ferdinand de Lesseps
Immeuble SCI Le LITTORAL rue Carnot
Mur démoli rue de la Mer
La ferme Poidevin
Epicerie MAYEUX Rue du 8 mai 1945
Maison rue du Général Leclerc
Maison rue Grognet-Gourlain
SCI LE LITTORAL
Août 2014: Il semblerait que le début de la rénovation d’un des immeubles en péril que nous avons cité, ci-dessus, à savoir celui de la rue Carnot, commencera prochainement. Il est prévu de rénover 6 appartements.
LCPA trouve qu'il est assez réconfortant de voir que le projet présenté sauvegarde largement la façade ancienne (briques, persiennes en bois, etc..).
Photo prise le 19 août 2014
Avril 2015: Hélas, notre espérance de voir ce chantier redémarré, n'est pas récompensé car la tempête de février a eu raison de la bâche.La rénovation est de nouveau arrêtée.
Juin 2016: ,La Mairie a pris un arrêté pour fermer à la circulation dans la rue Carnot car l'immeuble SCI LITTORAL menace de s'écrouler à tout instant.
L'ABF a délivré le permis de démolir.
Notre commentaire: Voilà le sort qui attend toutes les maisons en déshérence ou abandonnées.
Elles sont promises à démolition. Ce n'est pas une mais trois ou quatre affaires du type La Poste qui attendent le Crotoy et ses habitants.
Quel gâchis ! j'espère qu'on ne va pas avoir encore une palissade pendant plusieurs années
comme celles Rue de la Porte du Pont (voir terrain La Poste) ou Rue Ferdinand de Lesseps devant le monument aux morts des guerres !
Octobre 2017: L'immeuble "SCI LE LITTORAL" est au coeur d'une procèdure judiciaire entre la propriétaire et la socièté qui a tenté de réhabiliter l'immeuble, sans succès d'ailleurs car la propriétaire l'accuse d'avoir fragilité l'immeuble qui aujourd'hui fait l'objet d'un arrêté de péril compte tenu de la dangerosité du site et du risque d'effondrement.
Au cours du dernier conseil municipal du 28 septembre 2017, Mme le Maire a fait part de sa mise en demeure de démolir. Malheureusement, un délai légal d'un an est à nouveau nécessaire pour faire aboutir la démolition à la charge de la propriétaire.
Les riverains dont 3 commerces et un cabinet médical devront attendre encore une année pour rendre à la circulation la rue Carnot.
Avril 2018: Pour ne pas avoir à payer l'astreinte journalière, la propriétaire a ordonné la démolition du bâtiment SCI Le Littoral. Les travaux ont commencé le 16 avril 2018.
La démolition se fera pierre par pierre, étage par étage en commençant par le toit (voir photo ci-dessous) compte tenu de la dangerosité de ce bâtiment qui risque de s'écrouler à tout moment.
Dans quelque temps, il restera un muret et une palissade comme pour le terrain de ce qui devait être la Poste.
Quel sera le devenir de ces terrains qui pourraient intéresser les promoteurs immobiliers !!!!!
Bientôt, nous pourrons mettre dans la rubrique "Historique" ce dossier au grand soulagement des riverains et des commerçants.
De plus, la rue Carnot, fermée depuis juin 2016, pourra retrouver sa vocation de rue.
La ferme POIDEVIN
Novembre 2017
La ferme POIDEVIN située à Saint-Firmin-les- Crotoy, propriété de la commune du Crotoy est laissée à l'abandon. Quel gâchis !!
Notre commentaire: Voilà le sort qui attend toutes les maisons en déshérence du Crotoy.
Elles sont toutes promises à démolition. Ce n'est pas une mais trois ou quatre affaires du type La Poste qui attendent le Crotoy et ses habitants. Quel gâchis !
Nous espèrons que les riverains ne subiront encore une palissade Rue Carnot pendant plusieurs années comme ceux de la Rue de la Porte du Pont (voir terrain La Poste) ou de la Rue Ferdinand de Lesseps devant le monument aux morts des guerres ou ceux du 35-37 Rue de la Prison Jeanne d'Arc !
Pourtant la Mairie cherche du terrain pour construire un hangar (information du Courrier Picard du 25 octobre 2017). Nous ne comprenons pas la logique urbanistique de la Mairie car ce terrain abandonné de la ferme POIDEVIN est tout trouvé pour construire ce hangar au lieu d'aller acheter des bâtiments amiantés dans la ville de RUE !!!!
********************************************************************************************************************************************************************************************
La Baie de Somme reste Grand site de France
La Baie de Somme reste Grand site de France
Le ministre de la Transition écologique et solidaire, Nicolas Hulot, a renouvelé, jeudi 7 juin 2018, le label pour une durée de six ans. Cinq nouvelles communes intègrent le périmètre.
Ce n’est pas une surprise, vu l’avis favorable décerné en avril par la commission supérieure des sites, perspectives et paysages
Article du Courrier Picard: La baie de somme reste grand site de france cp 08 06 18 (116.64 Ko)
- La baignade interdite au Crotoy:
La baignadze reste interdite au Crotoy
La pollution de la plage du Crotoy empêche une fois encore les visiteurs de piquer une tête. La baignade est formellement interdite jusqu’à nouvel ordre.
La cause précise de la pollution n’est pas déterminée. Tantôt on incrimine les moutons, tantôt on critique le centre conchylicole, tantôt on pointe du doigt l’assainissement de la ville.
Il faut 5 années consécutives d'une eau de qualité insuffisante (classée rouge) pour que la plage soit interdite à la baignade.
Le Courrier Picard dans son édition du 7 juin 2019 a écrit que les sources de pollution sont diffuses au Crotoy. Il y en a une quinzaine recensée dont 5 ou 6 importantes.
Nous vous joignons ci-dessous les articles du Journal d'Abbeville sur l'eau de mer au coeur d'une vaste enquête.
Le crotoy et la baie de somme (401.98 Ko)
Ajouter un commentaire